Nurlu, la COVED, article sur le Courrier picard 1/2
NURLU, la COVED, article sur le Courrier picard 2/2
En ce qui concerne les incendies sur le site de la COVED, des réunions
se sont déroulées bien sûr et des décisions prises.
Ce dossier a été pris en charge par la Préfecture et la Sous-Préfecture.
Une enquête a été faite afin de déterminer dans la mesure du possible
les causes de ces feux.
D'autre part Monsieur Jean-François CORDET, Préfet de la Somme a
chargé un bureau d'études indépendant de procéder à des analyses afin
d'en savoir davantage et de pouvoir mieux répondre aux questions posées.
Il s'avère aujourd'hui que les résultats sont connus.
Monsieur Joël DUBREUIL,Sous-Préfet de Péronne, qui a la charge de ce
dossier m'a communiqué les résultats, comme il s'y était engagé dès le début.
Ce dossier est si important qu'il ne m'apparait pas nécessaire de le transmettre
dans sa totalité. Aussi pour des questions de convenances, je n'en tirerai que
l'essentiel.
Le bureau d'études Antéagroup a mené un enquête très complète, qui ne peut que
répondre et satisfaire aux exigences les plus poussées.
Que ce soit de l'étude de la direction des vents, de la température de l'air,
de la hauteur des fumées.
Que ce soit de la nature même des composants brulés et de tous les paramètres
entrant en ligne de compte, tout a été passé au crible.
Au-delà même de ce que l'on pouvait en attendre.
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Ci-dessus, l'inventaire des populations concernées par les prélèvements.
C'est donc à partir D'Allaines, village qui n'a absolument pas été concerné
par l'incendie, que des échantillons type ont été réalisés, ceci afin de déterminer
les différences.
Moislains, Nurlu, Liéramont et Templeux-la-Fosse se sont vus devenir l'objet de
prélèvements dans des champs, pâtures et potagers afin de procéder à des analyses
très poussées.
Il s'agissait de déterminer si nous étions concernés par des retombées qui auraient été nocives ou représentant un risque pour la population humaine ou animale.
Vous pourrez consulter les résultats des analyses effectuées, en gardant à l'esprit que le village d'Allaines a servi de village témoin en quelque sorte.
Et ci-dessous les conclusions du bureau d'études, j'ai moi-même souligné afin d'en garder l'essentiel.
Au regard des conclusions apportées par le bureau d'études et somme toute ce que nous en attendons, seul le résultat compte.
Il apparait donc clairement comme exposé ici, que les analyses pratiquées et les résultats obtenus ne révèlent rien qui puisse nous permettre d'émettre des doutes.
Ainsi donc les incertitudes sont levées, les appréhensions écartées.
Même s'il apparait qu'il y a effectivement des traces dans les échantillons réalisés, il est bon de rappeler que nous retrouvons les mêmes composants dans le village d'Allaines, à peu de choses près. Ce qui revient à dire de manière quasi certaine que l'impact de ce premier incendie sur les zones concernées ne peut être significatif.
Et traduire à lui seul que les divers composants retrouvés par ailleurs proviennent bien des incendies cités plus avant.
Le plomb retrouvé peut provenir en grande partie du premier conflit, des milliers d'obus ont été tirés dans toute la région, chacun le sait.
Le cuivre peut également en provenir, tout comme on le retrouve dans certains engrais employés dans l'agriculture et dans nos potagers aussi.
Et pour ce qui concerne les autres substances retrouvées, elles s'expliquent pour une bonne partie par notre mode de vie, les déchets que nous produisons, issus de notre consommation.
Sans vouloir se poser comme le défenseur et accepter les résultats obtenus, nous nous devons bien de n'en tirer aucune conclusion qui puisse nous permettre d'incriminer la Coved.
Mais peut-être penser et agir différement, nous poser les bonnes questions.
Nous sommes tous des pollueurs, à chaque moment de la journée, et notre mode de vie
fait que nous sommes tous responsables;
Devons nous à partir de ce moment nous voiler la face et rejeter sur l'autre nos propres excès.
Sommes nous ignorants à ce point de refuser le simple fait de polluer notre air lorsque l'on fait un barbecue, lorsque nous brûlons des déchets au fond du jardin, lorsque nous tondons notre pelouse, ou pour certains se servent d'une tronçonneuse ou autre outil à moteur.
Sommes nous assez ignorants à ce point pour ne plus nous servir de notre voiture, d'arrêter de se chauffer, que ce soit au fuel, au charbon ou au bois, pour préserver notre planète.
C'est de notre mode de vie que vient la pollution, nous nous devons de ne pas l'oublier;
Et c'est à partir de ce constat que nous devons agir et réagir.
Les diverses associations qui luttent dans ce domaine s'efforcent d'être au plus près, de faire en sorte de protéger notre environnement; Cest bien.
Mais la tâche est rude parce qu'il faut agir bien avant, après ce sont les conséquences qu'il faut gérer.
La gestion de nos déchets est au final gérée par la COVED, elle le fait selon les normes en vigueur et sous le contrôle permanent de la Sous-Préfecture en premier lieu.
Et tout est fait pour que ce soit réalisé au mieux des intérêts de tous.
Suite aux incendies, la COVED s'est montrée partie prenante et désireuse de clarté; La COVED a pris toutes les mesures nécessaires requises pour gérer le problème.
D'un autre côté, Monsieur le Sous-Préfet s'est porté garant, engageant toutes les actions et mesures requérant de son autorité.
Dès que les résultats lui ont été communiqués, ceux-ci ont été transmis aux parties concernées.
Et c'est dans un souci de transparence totale que nous avons partagé, comme il s'y était engagé.
Ce qui me permet de dire que Monsieur le Sous-Préfet est un homme de grande rigueur et de grande valeur
À ce jour, et au vu des résultats il en ressort que la décision de clore ce dossier est apparue et que rien ne justifie de poursuivre.
Raison savoir il faut garder.