Je crée ce blog avant tout pour faire connaitre notre village, ce qui s'y passe aux alentours aussi,le raconter au fil du temps, afin de constituer une mémoire pour ceux qui le connaissent de près ou de loin. Que chacun se souvienne, y puise ce qu'il cherche ou tout simplement participe à l'enrichissement de ce site.
Une fois les endives sorties de couche, il fallait les éplucher. Bien souvent cette ultime tâche était réalisée par des femmes. Dans un local, bien au chaud, elles se réunissaient pour ce travail, des journées entières à préparer des cageots de bois, dans lequel des feuilles de papier bleu était disposé pour protéger les précieuses endives qui partiraient ensuite vers Paris en premier lieu. Maintenant nous connaissons les colis en carton.
L'atmosphère y était plus chaleureuse, plus détendue aussi mais pas moins travailleuse pour cela. Il fallait les éplucher et ça ne se faisait pas tout seul.
Chaque endive passait ainsi dans les mains d'une éplucheuse, qui enlevait des feuilles sales pour en finalité la déposer dans le cageot ou colis. C'était de cette manière un gage de qualité indéniable.
Cette photo a été prise il y a moins de quinze jours chez un endivier qui travaille encore de cette façon, à petite échelle bien sûr.
Mais la qualité est au rendez vous et les clients de ce petit producteur ne s'y trompent pas.
A gauche: Marie SALATA, Germaine CAZE, X