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Je crée ce blog avant tout pour faire connaitre notre village, ce qui s'y passe aux alentours aussi,le raconter au fil du temps, afin de constituer une mémoire pour ceux qui le connaissent de près ou de loin. Que chacun se souvienne, y puise ce qu'il cherche ou tout simplement participe à l'enrichissement de ce site.

Péronne; Une cérémonie quelque peu gâchée...suite

 

Un article du Courrier Picard

 

PERONNE Le sous-préfet tacle Thérèse Dheygers

Publié le

VINCENT FOUQUET

Après son absence involontaire de la commémoration de l’Armistice mardi 11 novembre, le sous-préfet a écrit au maire de Péronne pour lui faire part de son indignation.


Joël Dubreuil (à droite) a écrit une sévère lettre à Thérèse Dheygers (en rouge), afin de lui faire part de son vif mécontentement.
Joël Dubreuil (à droite) a écrit une sévère lettre à Thérèse Dheygers (en rouge), afin de lui faire part de son vif mécontentement.

Toutes proportions gardées, l’absence du sous-préfet à la commémoration de l’Armistice dans la capitale de son arrondissement, peut être comparée, sur le plan local, à l’absence du président de la République aux pieds de l’Arc de Triomphe un 11 Novembre, sur le plan national.

Voilà pourquoi Joël Dubreuil s’est mis très en colère mardi 11 novembre, alors que la cérémonie commémorative venait de se terminer et que Thérèse Dheygers lisait son discours dans la salle Altena de la mairie. Sa colère n’est pas passée. Mercredi 12 novembre au matin, il a écrit un courrier de deux pages au maire de Péronne afin de lui faire part de son indignation. Courrier dont il nous a adressé une copie afin d’exposer les raisons de son courroux.

«  La commémoration du 11 Novembre (…) est organisée par les communes sous l’autorité de l’État et elle est présidée par le sous-préfet dans le chef-lieu d’arrondissement. À Péronne, elle est organisée habituellement à l’issue d’une messe et de deux dépôts de gerbes aux monuments du Mont-Saint-Quentin et de Sainte-Radegonde, puis à partir de 10 h 50, par la revue des sociétés et un départ en cortège pour le monument aux morts à 11 heures. C’est pourquoi j’avais convenu, avec le maire d’Herbécourt qui m’avait sollicité dès le 25 juin, de fixer l’inauguration de son monument aux morts restauré (…) le 11 novembre à 9 h 45.  »

« Ce déroulement est inacceptable »

«  Vous avez décidé cette année de modifier l’horaire habituel en débutant la revue des sociétés à 9 h 55, semble-t-il, pour permettre à un président cantonal d’une association d’anciens combattants d’assister également à la commémoration dans une commune voisine, et vous avez bien voulu m’en informer par votre invitation le 28 octobre. Je me suis ému de ce changement d’horaire auprès de vos services et vous m’avez rappelé pour m’indiquer que les invitations étaient déjà parties. Vous aviez toutefois remarqué que l’office devant se terminer à 9 h 10, le programme se trouverait donc décalé de 10 minutes, avec une revue des sociétés à 10 h 05 et un départ en cortège pour le monument aux morts à 10 h 20, la cérémonie débutant à 10 h 30. Nous avions donc convenu que mon arrivée pourrait s’effectuer à 10 h 30, me permettant ainsi de présider cette commémoration.

Le maire d’Herbécourt a donc fait en sorte de respecter un horaire de départ à 10 h 15, avec des allocutions courtes du sénateur qui s’est exprimé au nom des deux parlementaires présents, pour respecter cet impératif.

Je me suis présenté devant le monument aux morts de Péronne à 10 h 25 (soit 5 minutes avant l’heure convenue, et donc pas en retard), pour découvrir que la minute de silence venait de débuter. J’estime que ce déroulement est inacceptable.

En premier lieu, après le changement unilatéral d’horaire et en dépit de nos accords, le non-respect de ce que nous avions convenu n’a pas permis au sous-préfet d’arrondissement de faire son devoir de commémoration, qui plus est un 11 Novembre, alors que je suis chargé de la coordination départementale au nom de l’État. En second lieu, vous avez indiqué au représentant du délégué militaire départemental que je serais en retard, et non pas que nous avions convenu d’une arrivée à 10 h 30. Ainsi, l’État n’a pu être représenté ni par la lecture du message ministériel, ni par le dépôt de gerbe, celle-ci ayant été déposée discrètement à la fin de la cérémonie, ce dont j’ai pu m’assurer en allant faire mon devoir au monument aux morts avec les militaires pendant le vin d’honneur.  »

 

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